Ça n’a échappé à personne que le format vidéo est désormais le plus consommé par les internautes.
Preuve en est, d’ici 2022 la vidéo en ligne représentera plus de 82 % de l’ensemble du trafic Internet, d’après une étude de Cisco.
La plateforme YouTube s’inscrit pleinement dans cet air du “tout vidéo”. Créée en 2005, rachetée par Google en 2006 et arrivée en France en 2007, elle est devenue incontournable. Service en ligne d’hébergement et de diffusion de vidéos en streaming intégrant des fonctionnalités sociales de partage, elle est désormais le 2ème moteur de recherche derrière Google.
De fait, elle est un outil de communication numérique indispensable pour toute marque.
Nous vous faisons faire un rapide tour du pourquoi et du comment.
YouTube en France en quelques chiffres (chiffres 2020) :
La plateforme comptabilise 46.6 millions de visiteurs uniques par mois soit 70% de la population française… et 19 millions de visiteurs uniques en moyenne chaque jour (1).
La répartition de son audience journalière :
– 20 % des utilisateurs ont entre 18 et 24 ans
– 52 % ont entre 25 et 49 ans
– 28 % des utilisateurs sont âgés de 50 ans et plus (2)
En temps de visionnage :
– Les Français âgés de 25 à 49 ans y passent en moyenne 31 minutes
– Chez les 18-34 ans, la moyenne de visionnage est de 50 minutes (3)
Et en termes de device d’après un rapport de Médiamétrie, 78,3% des vidéos sont vues sur mobile.
Comment fonctionne son algorithme ?
YouTube peut vous faire des recommandations personnalisées en enregistrant votre navigation et votre comportement sur le site.
Lorsque que vous vous connectez à la plateforme depuis l’une de vos devices, les contenus qui apparaissent sur la page d’accueil sont ceux que vous avez déjà visionnés ou qui pourraient vous intéresser. L’algorithme YouTube se nourrit des signaux comme la durée de visionnage et l’engagement (clics, commentaires, partage.) qui lui permettent d’alimenter son flux de contenus suggérés. Le vice-président de l’ingénierie chez YouTube, Cristos Goodrow, l’explique très bien : « Les recommandations génèrent une part importante de l’audience globale sur YouTube, encore plus que les abonnements aux chaînes ou la recherche (…) Clics, vues, temps de visionnage, enquêtes d’utilisateurs, partages, likes performent parfaitement pour piloter les recommandations pour des sujets comme la musique ou l’entertainment» (4)
Pourquoi y aller ?
– Vous l’avez déjà compris : avec YouTube, le nombre de personnes potentielles qui peut être touché par votre message est impressionnant.
– Le format en soi : la vidéo se consomme beaucoup mieux que le texte. Son impact est donc beaucoup plus efficace.
– Les algorithmes des moteurs de recherche sont attirés par la publication de vidéos sur cette plateforme. Le résultat en est une visibilité sur le web accrue.
En particulier, les résultats audiovisuels de Google s’affichent dans l’onglet « Vidéos ». C’est donc un excellent point pour votre référencement naturel. (5)
Attention, il ne s’agit pas de magie. Il faut évidemment que votre vidéo soit bien référencée (balises, tags, description) qu’elle ait de l’engagement et surtout obtenir des liens entrants par des sites de référence (netlinking).
Et la publicité dans tout ça ?
En 2020, la visibilité des publicités sur YouTube a atteint en moyenne 95 %, c’est-à-dire 30 points supérieur à la moyenne web et mobile sur toute autre plateforme ou site Internet.
Concernant les formats d’annonces et sans être exhaustif, nous préconisons pour l’univers de la culture le format trueview Instream désactivable : il s’agit d’une publicité skippable après 5 secondes avec une stratégie d’enchères au CPV. Cela permet à l’internaute de ne pas se sentir piégé par la publicité en lui laissant la possibilité de la passer. C’est un point important car il ne s’agit pas avec ce format de délivrer un message associé à un besoin de l’internaute mais bien plutôt de déclencher chez lui une envie : une accroche très impactante et dynamique dès les premières secondes sera donc primordiale pour accrocher le spectateur et lui donner envie de regarder la publicité jusqu’au bout … et d’aller voir le film, le spectacle, le livre concerné en suivant.
Le Bumper est également très efficace notamment sur la mémorisation publicitaire (9 annonces sur 10 l’ont augmenté de 34%) et la notoriété. Le Bumper est un format de 6 à 15 secondes, non skippable : c’est le format qui a le CPM le plus faible des annonces Instream notamment sur les mobiles. (6)
Concernant les conditions tarifaires, contrairement au fonctionnement des réseaux sociaux, les annonceurs ne payent qu’à certaines conditions :
– Pour les formats de moins de 30 secondes, il faut que l’internaute regarde la vidéo en entier pour déclencher la facturation
– Pour les formats plus longs, vous n’êtes facturés que si l’internaute regarde la publicité vidéo durant au moins 30 secondes
– Vous êtes facturés enfin si l’internaute interagit avec l’annonce (exemple CTA)
Quoiqu’il en soit, chaque campagne doit être associée à une stratégie spécifique tenant compte de vos objectifs, de votre budget et du contenu/format disponible. N’hésitez pas à nous contacter pour établir une recommandation stratégique adaptée à ces différents impératifs.
Vous savez quoi faire désormais pour booster votre message et votre notoriété !
LuckyTime